Quelques mots avec Regula Mühlemann
Cette production est une première pour vous à plus d’un titre… Alors, tout d’abord : comment vous préparez-vous pour un nouveau rôle ?
Pour commencer, je m’assois toujours au piano et j’apprends seule ce nouveau rôle. Dès le début, j’essaie de tenir compte d’un maximum de nuances et de faire très attention à la prononciation. Dans un second temps, je m’adresse à des enseignants qui connaissent très bien la partition et son style. Avec leur aide, je termine le processus d’apprentissage et je peaufine mon rôle. Dans ce cas précis, pour La Fille du régiment, je prévois de le faire à l’automne prochain, lorsque je passerai une longue période dans un environnement français, pendant une production de La Flûte enchantée à Paris.
Avez-vous déjà chanté La Fille du régiment et quel est votre répertoire actuel ?
Je n’ai jamais chanté cet opéra auparavant et je suis donc extrêmement enthousiaste à l’idée d’apprendre ce rôle pour mes débuts à Monte-Carlo. Après avoir chanté Adina de L’elisir d’amore, il sera intéressant d’apprendre à connaître le Donizetti « français ». Récemment, j’ai chanté beaucoup de Mozart, ainsi que Gilda de Verdi, et je me sens très à l’aise dans ces rôles de soprano relativement légers avec coloratures.
Avec Javier Camarena, vous avez à vos côtés l’un des Tonio les plus célèbres de notre époque…
Je suis très honorée de chanter ma première Marie aux côtés de quelqu’un d’aussi merveilleux et d’aussi expérimenté que Javier Camarena. Je l’admire beaucoup et je suis sûre que je peux beaucoup apprendre de lui.
Connaissez-vous l’Opéra de Monte-Carlo ?
Ce qui est certain, c’est que je suis très excitée à l’idée de chanter pour la première fois à l’Opéra de Monte-Carlo ! Pour l’instant, je ne connais ce théâtre qu’au travers de photos, où il paraît magnifique. J’ai hâte d’y être et de monter sur scène, dans un nouveau rôle fantastique et aux côtés de collègues merveilleux.